Liberté d’expression

Vendredi, j’ai reçu un coup de fil très désagréable. 2 points de vue totalement opposés, une incompréhension totale et au final une grosse colère.

Lorsque l’on se lance dans un projet de construction, c’est avant tout pour donner un cadre de vie dans lequel vous vous sentirez bien et où vous espérez voir vos enfants grandir et évoluer en toute sécurité et toute liberté.

Il s’agit donc d’un engagement personnel et financier parmi les plus importants de la vie de votre famille.

Engagement personnel parce que tout le monde s’investit pour chercher le terrain, le type de construction, les plans, la décoration, l’aménagement extérieur etc… On y met tout son coeur.

Engagement financier parce que vous faites un crédit sur de nombreuses années, vous vous endettez donc pour réaliser un projet mûrement réfléchi. Mais vous dressez de toute façon une sorte d’épée de Damoclès au-dessus de votre tête.

Alors quand cela ne se passe pas bien, il est légitime de ne pas être content. Et je suis très fâché.

J’ai créé ce blog avant tout pour échanger avec les membres éloignés de ma famille et mes amis. Un blog est un lieu où l’on partage ses colères, ses joies, ses frustrations, un lieu où je peux m’exprimer librement. Cela se fait jour après jour, parfois à brûle pourpoint, d’autres fois avec un peu plus de recul.

Par la suite, lorsque l’on reçoit des commentaires sympas et chaleureux de la part de personnes ayant vécu une aventure plus ou moins identique à la vôtre et bien cela fait chaud au coeur et vous encourage à continuer.

Alors quand je reçois ce genre d’appel téléphonique, où l’on ne reconnaît pas ses erreurs, et que l’on sous entend que c’est votre blog qui n’est pas honnête (c’est une blague?) pour finir par vous raccrocher au nez, je sors de mes gonds! Bon il est vrai que je n’ai pas été tendre avec le monsieur. 7 mois de colère refoulée, forcément lorsqu’on la libère, ça ne peut pas calmer le jeu…

Je préfèrerais faire les choses à l’amiable, gérer gentillement la situation. Mais est-ce vraiment possible?

Pour eux, ce n’est jamais qu’un projet parmi d’autres. Pour nous, c’est l’engagement d’une vie. 2 poids, 2 mesures.

Je veux ma garantie décennale et que les erreurs des monteurs engagés soient corrigées. Si cela n’est pas possible, qu’un terrain d’entente soit trouvé.

Parlons-nous de moralité? De professionnalisme?

Ils ont les cartes en main. J’attends encore un peu. Après il sera trop tard pour une sortie honorable et nous finirons par le tribunal.

4 réflexions sur « Liberté d’expression »

  1. Je vois que les choses ne sont toujours pas simples pour vous. Je ne sais pas qui vous a appelé, mais enfin j’ai une idée… Si nous avons eu la chance de ne pas avoir eu de pb sur le montage, enfin sur leur travail en tout cas, je retrouve dans vos lignes les réflexions que je me faisais (« un projet parmi d’autres », par ex) quand nous faisions face à certaines difficultés. Enfin, pour votre gouverne, sachez que malgré nos courriers en recommandé,(qu’ils n’ont jamais été cherché à la poste !!), nous n’avons jamais eu un mot qui pouvait nous laisser penser que nous étions au minimu un peu entendu. Il m’a toujours été difficile d’imaginer et de comprendre en effet l’écart monumental qui existe entre mes préoccupations et celles de ces personnes. Bon courage encore.

  2. Ah ben d’accord! Je peux donc encore attendre l’accusé réception de mon courrier de la semaine dernière…
    Par email, ils pourront lire mes doléances. Mais je devine déjà leur réponse. Enfin! Qui ne tente rien…

    Merci pour vos encouragements François.

    EDIT du 03/06/2008: J’ai reçu l’accusé réception. C’est donc OK. Comme quoi, finalement, je m’enflamme peut-être trop vite.

    Cordialement,
    Franck.

  3. Courage… Je comprends votre désarroi : gérer des imperfections dans une maison que sera nôtre pendant des années, face à des professionnels choisis justement parce qu’ils sont « pro » mais dont le comportement est limite, c’est fatiguant, et parfois décourageant.
    Mais l’AR qui vous avez reçu est peut être le début d’une solution…
    Bon courage.

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