Habillage et peinture

L’habillage de la sous pente m’a demandé un peu plus de temps que prévu. J’ai passé 2 jours à poser les planches avec mon frère.

Ensuite, le ponçage de la façade a demandé 1 journée complète avec la pose du mastic sur le pourtour des fenêtres en compagnie de mon épouse puis un de mes amis.

Enfin, il m’a fallu la journée entière pour peindre la première couche (Capalac venti). J’ai quand même un peu forcé sur l’épaisseur de peinture…

J’aurais bien laissé cette apparence à la maison. Cela souligne bien son aspect bois.

Merci à Nath et aux deux Philippe pour leur aide cette semaine. Les journées auront été moins longues et plus festives. Un vrai plaisir!

Façade ouest

A la fin du mois est prévu le raccordement aux eaux usées. Je vais donc devoir terminer au plus vite la façade Ouest afin de retirer l’échafaudage qui gênera le travail de terrassement.

Si aujourd’hui les encadrements de fenêtre sont terminés, il reste encore à habiller l’avancée de toit.

Après cela, j’entamerai le travail de ponçage puis j’attaquerai la peinture (reçue hier).

J’ignore totalement le temps que cela prendra et si le climat sera clément avec moi. Si tout va bien, j’espère terminer pour la fin de la semaine.

Encadrement et habillage des fenêtres

Si mercredi fut consacré à la farniente la plus totale, jeudi a été la journée du grand ménage. Trop de planches et d’outils trainant au sol, la circulation devenaient vraiment trop difficile. Le même jour, nous avons procédé à l’achat d’une scie circulaire de table afin de pouvoir commencer l’encadrement et l’habillage des fenêtres.

Ce matin, nous avons mis au point la méthode et fait notre premier essai. Quant à cet après-midi, nous avons pu passer à la vitesse supérieure et faire l’encadrement des fenêtres et porte de la façade ouest.

Les fenêtres n’ayant pas été correctement cadrées dans l’ouverture des murs, nous avons du, encore une fois, effectuer des modifications. Bon, nous sommes rodés maintenant…

La position de cette fenêtre était de 6cm par rapport à gauche et de 1 cm par rapport à droite. Nous avons donc positionné à l’intérieur des madriers une planche de profondeur plus ou moins importante puis encore compenser la différence en vissant une autre planche.

Nous avons laissé 3 cm d’espace par rapport au haut du mur à cause du tassement. Nous vissons la planche du haut du cadre sur les 2 planches latérales puis les fixons avec des « tête hommes » de 50 mm.

On « verticalise » correctement le cadre à l’aide d’une règle posée sur les madriers. S’il en résulte un espace avec la fenêtre, nous y appliquerons un joint d’étanchéité.

Une fois le cadre terminé, on peut alors fixer l’habillage dessus au moyen de « tête homme ». Je ne cloue rien sur le madrier. On passera le silicone plus tard sur tout le pourtour.

Les fenêtres

Les fenêtres triple vitrage et les portes extérieures sont enfin posées.

Je dois donc procéder à l’habillage de toutes les fenêtres telle que la photo présentée ci-dessus. Concernant la goutte d’eau, il faudra placer une plaque de zinc profilée. Je verrais bien comment procéder.
Quoiqu’il en soit nous sommes enfin à l’abri du vent, de la pluie et un peu plus du froid. Ce sera vraiment agréable de ne plus travailler en plein courant d’air!

Les monteurs ont corrigé les erreurs dont les noues. Enfin… lorsque je dis corriger, je devrais dire massacrer.
Au lieu de raboter la noue, ils l’ont coupée à la tronçonneuse. Va donc falloir repasser derrière eux. Mais bon on a l’habitude maintenant…
Dans tous les cas, j’ai pu voir que monter les fenêtres dans une maison en bois n’était vraiment pas compliqué. Je n’étais pas sûr de la procédure, c’est pourquoi, j’ai du continuer à travailler avec les monteurs. Cela me conforte dans l’idée que ceux qui ont opté pour le montage avec un superviseur ont fait le meilleur choix.
Si cela était à refaire, je monterais tout moi-même. Très clairement. Cela m’aurait fait quelques belles économies: 15000€!

Un gros con

Jeudi dernier, je reçois enfin mes fenêtres d’Estonie! Triple vitrage, avec un renfort alu sur la base pour mieux résister aux attaques du temps, de la très belle menuiserie. Bref, je suis plutôt content!

Sauf que j’ai été averti la veille au matin pour une réception le soir même. A raison de trois palettes de 2000 kg, autant dire qu’il ne m’était pas possible de tout déplacer avec mes petites mimines et mes gros bras musclés. J’ai donc prévenu le transporteur que nous ne pourrions pas décharger avant jeudi matin, le temps pour moi de trouver un manitou et de l’amener jusqu’au terrain.

A raison de 27km/h en vitesse de pointe et par les petites routes, nous avons mis 1h30 pour amener l’engin de l’entrepôt jusqu’à chez moi. Nous en avons profité pour sortir les portes extérieures et intérieures du vieux moulin où nous les entreposions.

Le RDV avait été pris pour avant 10h. Le camion est arrivé à 12h. Et là, je dois dire que mes échanges avec le chauffeur furent une sorte de rencontre du troisième type à la sauce néandertalienne. Vous prenez un gros blaireau blond et moustachu au teint rougeaud, un nez comme une patate, une porte de prison (pour l’amabilité), une montre (parce que, visiblement, il adore la tapoter toutes les 2 minutes) et une baudruche (visiblement ça souffle beaucoup un estonien), sans oublier le QI d’une huitre.

Bref, le déchargement a duré 30 minutes, le temps de faire les allers retours entre le terrain et la route. Ce qui ne me paraît pas énorme, vu la distance, le temps (pluie et vent) et la circulation. Mais bon, fallait que ce mec râle pour un oui ou pour un non. Un magnifique spécimen de « gros con ».

Ben oui, il m’a énervé…

Quoiqu’il en soit, j’ai enfin mes fenêtres (sauf qu’il me manque un velux), et je n’attends plus que les monteurs qui ne donnent toujours aucun signe de vie (mais bon ce sont les vacances).