Habillage de la façade sud

Suite de l’habillage du pourtour de la maison.

Cette fois-ci, il s’agit de la façade sud, celle qui va nous demander le plus gros travail. En fait, c’est mon beau-père qui s’est occupé de toute cette partie, car j’étais trop pris par mon boulot.

Il nous a fallu pas mal de réflexion (mon beau-père surtout. Mille mercis Vincent!)) pour savoir comment procéder à l’habillage extérieur en prenant compte du tassement de la maison. Les plans de montage n’indiquent absolument rien sur ce qu’il faut faire et hors de question de faire appel au prestataire (d’ailleurs à ce sujet, à part 1 ou 2 coups de téléphone, j’attends toujours une éventuelle visite… comme d’habitude depuis le début de la construction).

Enfin bref, nous trouvons des solutions et c’est tout ce qui compte.

Concernant l’image ci-dessus, nous réduisons les risques d’infiltration en positionnant les lambris ouest par dessus les lambris sud avant d’installer, plus tard, les baguettes d’angle. Afin d’éviter l’écrasement des lambris par la poutre, nous faisons coulisser un lambris par dessus l’autre (celui de dessus est fixé sur un bout de bois vissé sous la poutre et celui de derrière sur le poteau du dessous). Je ne sais pas si je suis très clair.

Nous procèderons de même pour toute la façade sud en fixant verticalement des liteaux sur la poutre afin d’y fixer un lambris qui viendra se positionner au dessus de toute la partie inférieure. Reste que comme d’habitude, le montage ayant été fait à la va vite, les liteaux devront avoir différentes épaisseurs afin que le lambris coulisse correctement au dessus des poteaux. Nous avons besoins de 3 cm pour le côté droit et presque 5 cm pour le côté gauche. Nous devrons également repositionner les fenêtres qui n’ont pas été posées droites pour certaines d’entre elles…

J’ai hâte que la maison soit enfin hors d’air!

Habillage et peinture

L’habillage de la sous pente m’a demandé un peu plus de temps que prévu. J’ai passé 2 jours à poser les planches avec mon frère.

Ensuite, le ponçage de la façade a demandé 1 journée complète avec la pose du mastic sur le pourtour des fenêtres en compagnie de mon épouse puis un de mes amis.

Enfin, il m’a fallu la journée entière pour peindre la première couche (Capalac venti). J’ai quand même un peu forcé sur l’épaisseur de peinture…

J’aurais bien laissé cette apparence à la maison. Cela souligne bien son aspect bois.

Merci à Nath et aux deux Philippe pour leur aide cette semaine. Les journées auront été moins longues et plus festives. Un vrai plaisir!

Façade ouest

A la fin du mois est prévu le raccordement aux eaux usées. Je vais donc devoir terminer au plus vite la façade Ouest afin de retirer l’échafaudage qui gênera le travail de terrassement.

Si aujourd’hui les encadrements de fenêtre sont terminés, il reste encore à habiller l’avancée de toit.

Après cela, j’entamerai le travail de ponçage puis j’attaquerai la peinture (reçue hier).

J’ignore totalement le temps que cela prendra et si le climat sera clément avec moi. Si tout va bien, j’espère terminer pour la fin de la semaine.

I’m back

Bien bien bien… Les choses avancent, nous avons emménagé, pu avoir une connexion internet et continué les travaux. Je prendrai quelques photos dès demain juste avant l’arrivée des monteurs finlandais.

Et oui, ils arrivent enfin! J’espère maintenant qu’ils répareront leurs erreurs car sinon ce sera une belle procédure judiciaire. Surtout qu’il est hors de question de monter les fenêtres si la charpente n’est pas posée correctement.

Pour le coup je stresse un peu pour demain car j’espère vraiment à ne pas avoir à me fâcher.

En attendant, j’ai terminé mon plancher du 1er étage (merci à Kamel pour son aide ainsi qu’aux deux Philippe et à ma mère), monté la structure pour l’isolation et commencé les parois et les portes intérieures. Heureusement que mon beau-père est là car sans lui ce serait très très difficile et encore plus désespérément lent. Nous avons également construit de nouveaux échafaudages au sud-est et à l’intérieur de la maison (au niveau du vide sur séjour).

Enfin pour terminer, avec mon frère j’ai cloué l’ensemble des 74 solives (soient 592 clous). Oui je les compte et cela me permet de travailler et de dormir en même temps.

592, 591, 590, 589, 588, 587, 586, 585, 584, 583, 582, 581, 580, 579, 578, 577, 576, 575, 574, 573, 572, 571, ronnn zzzzzzz, 571, 570, 569, 568, 567, 566, 566, 560…. zzzzz, zzzzz, zzzzz et 1. Incroyable hein? Cela raccourcit vraiment bien le boulot. Y a pas à dire!!!!

Un gros con

Jeudi dernier, je reçois enfin mes fenêtres d’Estonie! Triple vitrage, avec un renfort alu sur la base pour mieux résister aux attaques du temps, de la très belle menuiserie. Bref, je suis plutôt content!

Sauf que j’ai été averti la veille au matin pour une réception le soir même. A raison de trois palettes de 2000 kg, autant dire qu’il ne m’était pas possible de tout déplacer avec mes petites mimines et mes gros bras musclés. J’ai donc prévenu le transporteur que nous ne pourrions pas décharger avant jeudi matin, le temps pour moi de trouver un manitou et de l’amener jusqu’au terrain.

A raison de 27km/h en vitesse de pointe et par les petites routes, nous avons mis 1h30 pour amener l’engin de l’entrepôt jusqu’à chez moi. Nous en avons profité pour sortir les portes extérieures et intérieures du vieux moulin où nous les entreposions.

Le RDV avait été pris pour avant 10h. Le camion est arrivé à 12h. Et là, je dois dire que mes échanges avec le chauffeur furent une sorte de rencontre du troisième type à la sauce néandertalienne. Vous prenez un gros blaireau blond et moustachu au teint rougeaud, un nez comme une patate, une porte de prison (pour l’amabilité), une montre (parce que, visiblement, il adore la tapoter toutes les 2 minutes) et une baudruche (visiblement ça souffle beaucoup un estonien), sans oublier le QI d’une huitre.

Bref, le déchargement a duré 30 minutes, le temps de faire les allers retours entre le terrain et la route. Ce qui ne me paraît pas énorme, vu la distance, le temps (pluie et vent) et la circulation. Mais bon, fallait que ce mec râle pour un oui ou pour un non. Un magnifique spécimen de « gros con ».

Ben oui, il m’a énervé…

Quoiqu’il en soit, j’ai enfin mes fenêtres (sauf qu’il me manque un velux), et je n’attends plus que les monteurs qui ne donnent toujours aucun signe de vie (mais bon ce sont les vacances).