Une vraie galère

Lorsque les monteurs ont installé les chevrons, je leur ai bien spécifié que l’espace entre chevrons devait être de 57 cm.

Là, je me retrouve avec du 52.5, 53, 54, 55 ou 56 cm. Et en plus ils ne sont pas posés droits… Du grand n’importe quoi!!!! Je suis donc obligé de faire des découpes sans arrêt afin de pouvoir y placer l’isolant correctement et je perds un temps incroyable. Du foutage de gueule! Des milliers d’euros payés pour un travail de merde et une journée entière pour faire ça:

Heureusement que les amis sont là pour aider. Merci à toi mon cher Philippe!

La découpe de l’isolant est vraiment difficile sur du 200 mm d’épaisseur. La scie égoïne me fait de grosse bourre, seules les scies sauteuse et circulaire sortent leur épingle du jeu mais pour des épaisseurs bien moindres. Bref, il faut prendre les mesures de tous les côtés.

Port du masque et des lunettes obligatoire.

Je m’attends donc à  de longues semaines de galère pour toute la toiture… Autant en finir avec cette partie.

Isolation renforcée

Les 20cm de chevrons destinés à recevoir notre isolation nous ont paru un peu juste quant à l’isolation thermique du toit. Vu que 25 à 30% des déperditions de chaleur s’effectuent par cette partie, j’ai décidé d’en augmenter l’épaisseur avec l’ajout de tasseaux de 4*4.5 me permettant d’avoir une résistance thermique supérieure à 6. (En fait R=6.31)

J’avais déjà commencé sur la partie nord de la maison avec les chambres. A ce moment là, la partie sud était plus difficile d’accès avec le vide sur séjour. Depuis nous avons monté un échafaudage intérieur (cf: cet article), et j’ai décidé de m’attaquer à l’isolation complète du toit dès aujourd’hui.

J’ai monté les « sliding brackets » qui, évidemment, avaient été « oubliés » et tenté de redresser quelques chevrons mal posés (tordus quoi!) à l’aide de tasseaux.

(c’est dingue, même maintenant, je continue à découvrir d’autres c…).

La scie à onglet

Pour moi, qui me découvre peu à peu quelques dispositions au bricolage, cet outil fut une véritable révélation.

Au départ j’utilisais uniquement la scie égoïne… Après quelques centaines de planches, des dizaines d’ampoules et de multiples passages à la pharmacie du coin, je me suis décidé à investir dans du matériel un peu plus adapté. Bref, je suis devenu un peu plus professionnel.

Au delà du gain de temps, les coupes sont droites, nettes et sans bavures.

Scie à onglet

J’adooore cet engin. Surtout à 149€!

Bon, je n’oublie pas mon fidèle marteau (pas vraiment adapté à l’utilisation que j’en fais), l’équerre de menuisier, les serre joints, le niveau et la monstrueuse scie circulaire confiée par mon beau-père.

De bons outils

Liteaux, isolation et un choix difficile

Nous avons stoppé le montage intérieur pour nous consacrer (enfin!) à la toiture. Le temps ayant été exécrable jusqu’à présent (pluies, vent, froid, gelées etc…), nous n’avons absolument pas pu nous consacrer à cette partie.
Nous attaquons la partie nord de la maison. La partie sud attendra encore un peu car le massacre des noues demande une expertise de professionnel avant que nous ne puissions envisager la pose du zinc et des liteaux.

Notre région étant sinistrée pour tout ce qui concerne l’écologie, nous avons commandé, aujourd’hui même et après plusieurs semaines de recherches sur le net, notre isolation en laine de bois auprès de la société Ecocasa. Cette entreprise nous ayant fourni le meilleur devis.
J’ai commandé plus que de besoin afin de bénéficier de 20% de réduction sur ma commande. L’excédent me permettra d’isoler le grenier où résidera ma future vmc double flux ainsi que le plafond du RDC pour l’isolation acoustique des chambres de nos filles.
Le devis a subi un profond changement depuis celui établi en novembre 2007. L’ajout d’un grenier, l’isolation acoustique des cloisons intérieures et la prise en compte du plancher du 1er étage ont engendré une petite réduction des coûts mais une amélioration sensible de la qualité de l’isolation thermique et acoustique.
J’ai d’ailleurs mis à jour la page budget à cet effet.
Ma dernière réflexion porte sur le mode de chauffage. Jusqu’à présent, mon attention se portait principalement sur le poêle de masse pour son rayonnement. Malheureusement, mon épouse ne veut plus en entendre parler car les dimensions restent trop importantes et sont susceptibles de gêner le passage.

Vu le budget, je ne pouvais qu’envisager une auto construction et, vues les contraintes techniques, l’efficacité n’aurait pas été nécessairement au RDV. Tout cela donne à réfléchir et je pense que le poêle de masse peut encore attendre quelques années.

Notre objectif se porte donc sur les poêles « classiques » à convection. Tout d’abord intéressés par les scan, stuv, raïs, hanse etc… nous avons fini par laisser tomber car les prix affichés tournaient, pour la plupart, très facilement autour des 6 – 7000€ (excepté le raïs, modèle « Classic 106 » à 3590€ TTC) . Nous nous sommes alors fixés comme objectifs de nous tourner vers des poêles en dessous de 2000€.

Là encore, après quelques enseignes et magazines, c’est à nouveau sur le net que nous avons trouvé notre bonheur. Nous connaissions déjà ce poêle mais nous l’avions abandonné au profit du poêle de masse.

C’est sûr qu’il ne laisse pas indifférent (on aime ou on déteste) et pour moins de 2000€ et éligible au crédit d’impôt, le choix est vite fait.