Brouettes, seaux, pelles et vertèbres

Après avoir déplacé de nos petites mimines environ 12 tonnes de sables et 9 tonnes de pierres (sur les 2 tas de 14 tonnes déposés par les camions), nous allons enfin pouvoir passer à autre chose.

Si avec le soleil, il a été possible au début d’utiliser la brouette. L’arrivée de la pluie m’a contraint ensuite à utiliser les seaux afin d’éviter de m’embourber. Je ne cache pas que ce fut un véritable sacerdoce.

J’en ai profité avant-hier pour me faire soigner une entorse, me faire remettre le genou droit, le bassin et une bonne partie des vertèbres. Conséquences de mes travaux sur la couverture avec les allers retours à l’échelle. Un pincement des cervicales entraînaient non seulement des douleurs mais des fourmillements perpétuels à mes doigts. Quant à l’entorse, elle entrainait une série de contraintes osseuses et musculaires afin de compenser la position du pied ce dont je n’avais pas pris conscience. Un effet domino en somme.

Enfin bref, j’ai terminé de recouvrir les drains de cailloux pour en faire quasiment un puisard au niveau des fondations de la maison.

Pendant mes quelques jours d’inactivité sur la maison, mon beau-père a terminé de poser les descentes ainsi que le système d’évacuation des eaux pluviales (à une exception près, il a tout fait). Nous n’avons pas soudé les descentes de zinc, l’emboitement se faisant naturellement sans contrainte mécanique. En cas de problème, je pourrais donc toujours les démonter pour les vérifier.

Il en a également profité pour monter les bouches de ventilation du vide sanitaire. Elles seront raccourcies plus tard après le recouvrement de terre des tranchées.  Une terrasse viendra d’ailleurs les dissimuler. Plus tard.

Il a utilisé des tuyaux de 125 pour la ventilation dans les ouvertures de 140 que nous avions laissées à cet effet dans le vide sanitaire.

Pour les eaux pluviales, nous avons utilisé du zinc et des tuyaux de PVC de 100 reliés au drain agricole (de même diamètre). Pas de réduction vu que toute l’eau du toit passe par là.

A ce sujet, j’avais envisagé la récupération d’eau de pluie. Étant donné la surface du toit, cela reste très intéressant. Mais avec notre puit, toujours remplis d’eau naturellement filtrée par quelques hectares de pâtures et de forêts, cela ne me semble plus très opportun. Cela me permettra également de faire quelques économies car le porte monnaie fond quand même très vite.

Les renforts!

Aujourd’hui, j’ai pu vraiment avancer avec le retour de mon beau-père et l’aide de mon frère.

Il s’agissait essentiellement de recouvrir de sable le CR8 et de cailloux les drains agricoles que j’avais posés vendredi.

Un drain sert à l’évacuation des eaux pluviales et l’autre permet d’évacuer les eaux de ruissellement et les eaux de nettoyage du vide sanitaire.

Nous avons donc couvert de sable les tuyaux d’évacuation des eaux usées, puis posé le grillage avertisseur et enfin déposé un peu de terre par dessus (afin d’amortir lors du remblayage des tranchées par la pelleteuse la chute des grosses pierres).

Comme le sable est entreposé à l’opposé de la tranchée et pareillement pour les cailloux, j’ai posé une grande palette en guise de passerelle. Cela nous a permis de nous passer des seaux et d’utiliser la brouette. Le gain de temps est indéniable.

Il me reste encore à recouvrir le raccordement des drains ainsi que les parpaings qui longent la maison. Il n’y a pas suffisamment de cailloux.

Juste avant de partir, j’ai posé le grillage avertisseur sur le reste du réseau. Je le recouvrirai de terre demain si j’ai le temps.

J’espère finir cette semaine la partie assainissement afin de pouvoir me remettre dans l’isolation.