Nettoyage du terrain

Nous avons débuté le défrichement du terrain. Il était temps!

Nous avons donc commencé à cisailler, couper, trancher, désherber, nettoyé, retirer, tout ce qui gênait à la pose de notre futur grillage.

défrichementNotre objectif est de pouvoir clôturer tout le périmètre. Une partie étant déjà grillagée par le voisin, il nous reste donc 190 mètres linéaires à installer.

Sur la photo ci-dessus, il s’agit du côté nord de la maison, donnant sur le verger voisin.

Après avoir utilisé le coupe-souche pour tailler les arbres et retirer les branches gênantes, j’ai passé la débroussailleuse. Malheureusement, en passant la machine, j’ai projeté un joli bout de métal dans un muscle de la jambe (jambier antérieur) près du tibia, ce qui m’a valu un passage aux urgences pour retirer tout ça.

Mis à part les pansements et les antibiotiques, c’est surtout de ne plus pouvoir rien faire qui me fait rager. c’est désormais mon épouse qui se charge de tout ça. Toute seule.

Je projetais de grillager le terrain et de tout terminer d’ici la fin du mois de mai. Le muscle étant trop abimé pour pouvoir bouger correctement, je suis obligé d’attendre sa cicatrisation pour pouvoir me remettre au travail. Finalement, cela se fera, j’espère fin juin.

Les objectifs pour la fin de l’été sont clairement de terminer les extérieurs de la maison. Excepté la terrasse, question de budget (quoique!).

Donc nous devons:

  • Clôturer tout le terrain
  • Monter les poteaux du portail
  • Poser le portail et le motoriser
  • Délimiter exactement la zone de stationnement des véhicules
  • Refaire l’arrivée jusqu’à la porte d’entrée de la maison en pavé
  • Poser des pavés carrossables pour l’accès des voitures
  • Poser des pas japonais depuis la seconde entrée (une cinquantaine…)
  • Ramener de la terre végétale pour y faire pousser de l’herbe
  • Planter des arbres

Je ne pense pas avoir le temps de tout faire mais si nous n’en faisons que 50%, je serais déjà très très satisfait.

La cabane

La cabane pour les enfants est presque achevée. Ce fut nettement plus long que prévu car j’ai du attendre les beaux jours pour la continuer.

J’ai utilisé tous les bois qu’il me restait afin de faire l’habillage extérieur.

cabane pour enfants

Les couleurs ne sont pas encore définitives ni le pourtour des fenêtres. Je suis encore hésitant, il manque quelque chose.

Concernant l’intérieur, j’ai fait une petite mezzanine qui permettra aux enfants de dormir en hauteur ou juste de contempler le jardin bien caché sous le toit…

Il me reste encore à déposer la grève sous les pilotis. J’avais laissé le dessous tel quel mais l’herbe poussait vite et drue, et le risque que des insectes (notamment les tiques) en fasse leur habitation m’a incité à déposer géotextile, diverses pierres et autres graviers afin de limiter les risques de colonisation et de piqûres…

Je dois également faire l’escalier extérieur, il me reste des planches et des solives qui devraient pouvoir faire l’affaire. J’ai récupéré un vieux toboggan en plastique que j’apposerai à droite de la plateforme.

Entre le schingle , les pilotis et les plaques de plastique transparentes type plexiglas, je dois avoisiner les 250€. Bien plus que prévu. Tout le reste, c’est de la récup’.

Le tout est très stable mais malgré tout, je pense faire des contreventements au niveau des pilotis. L’escalier devrait en principe renforcer davantage la stabilité de l’ouvrage mais je préfère ne prendre aucun risque.

Là où je m’interroge c’est sur la pose de rambardes ou non. Les pilotis ne sont pas très hauts, la terre est végétale et je ne puis associer esthétique et sécurité (les rambardes pour être efficaces devraient atteindre une hauteur équivalente à la moitié des fenêtres). Qui plus est, les enfants aiment bien battre des pieds dans le vide, tranquillement assis sur la plateforme.

Mise à niveau du terrain

En une journée, à l’aide d’un chargeur et d’une mini pelle, les gars ont mis de niveau le terrain et viré les buttes de terre disgracieuses.

Je suis plutôt satisfait du travail accompli:

2010-05 01

J’ai nettoyé la terre végétale du côté ouest et d’une partie sud de la maison en retirant une grande quantité de pierres, de roches et d’herbes à l’aide d’un rateau.

Ayant cassé ma pioche, le travail fut de longue haleine. J’ai d’ailleurs mes poignets qui me font encore souffrir. Certains rochers étaient vraiment très lourds.

Avec mon épouse, nous avions utilisé les palettes pour accéder à la maison mais il s’est avéré que les marches étaient trop espacées, trop hautes et surtout extrêmement glissantes par temps de pluie. Et donc dangereuses pour les jeunes et vieilles jambes.

J’ai donc récupéré quelques pierres et nous avons constitué un petit chemin bien plus pratique pour tout le monde.

2010-05 02Sur cette photo, on peut d’ailleurs voir à droite du chemin d’accès, la terre nettoyée et égalisée contrairement à la partie gauche (façade nord). Il me faudra quand même utiliser une moto-bineuse et un rouleau pour faire quelque chose de plus correct.

Qui plus est, je n’ai pas réussi à retirer toutes les mauvaises herbes et je pense utiliser un désherbant pour me faciliter la tâche.

Je prévois de plus en plus de monter la terrasse façade sud cet été. Il n’y a presque pas eu de remblais (20 cm) et la terre ne se tassera plus. Cela me semble être une bonne idée.

Remblaiement

Le terrassier est passé aujourd’hui. En une après-midi, il a tout remblayé. Du très bon boulot, c’est à noter.

Je referai appel à lui pour aplanir l’ensemble du terrain et pour ajouter de la terre végétale.

J’en ai profité pour nettoyer un peu le terrain et pour faire un chemin d’accès  à la maison avec des palettes et des planches de bois. Pour le moment, le temps est relativement sec mais cela ne va probablement pas durer…

Sinon, ces derniers jours, je continue l’isolation.

Avec mon beau-père nous avons même essayé la pose du pare vapeur sur la paroi nord de la maison du côté de la buanderie.

Ce n’est pas bien compliqué. Seul le passage des solives reste un peu ennuyeux mais rien d’insurmontable.

Nous avons entrepris un essai de ce côté car nous monterons les parois des toilettes et de la trémie menant au vide sanitaire, dès que nous aurons terminé (moi) l’isolation et (mon beau-père) l’habillage de la façade sud.

A part cela, ce matin, avec mon épouse, nous avons été acheter le plancher du RDC. Stratifié en peuplier, il supporte un plancher chauffant. Plutôt que de la colle, nous avons opté pour une sous-couche compatible avec un plancher chauffant. Cela nous permettra, un jour (et le cas échéant) de le changer sans problème.

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Brouettes, seaux, pelles et vertèbres

Après avoir déplacé de nos petites mimines environ 12 tonnes de sables et 9 tonnes de pierres (sur les 2 tas de 14 tonnes déposés par les camions), nous allons enfin pouvoir passer à autre chose.

Si avec le soleil, il a été possible au début d’utiliser la brouette. L’arrivée de la pluie m’a contraint ensuite à utiliser les seaux afin d’éviter de m’embourber. Je ne cache pas que ce fut un véritable sacerdoce.

J’en ai profité avant-hier pour me faire soigner une entorse, me faire remettre le genou droit, le bassin et une bonne partie des vertèbres. Conséquences de mes travaux sur la couverture avec les allers retours à l’échelle. Un pincement des cervicales entraînaient non seulement des douleurs mais des fourmillements perpétuels à mes doigts. Quant à l’entorse, elle entrainait une série de contraintes osseuses et musculaires afin de compenser la position du pied ce dont je n’avais pas pris conscience. Un effet domino en somme.

Enfin bref, j’ai terminé de recouvrir les drains de cailloux pour en faire quasiment un puisard au niveau des fondations de la maison.

Pendant mes quelques jours d’inactivité sur la maison, mon beau-père a terminé de poser les descentes ainsi que le système d’évacuation des eaux pluviales (à une exception près, il a tout fait). Nous n’avons pas soudé les descentes de zinc, l’emboitement se faisant naturellement sans contrainte mécanique. En cas de problème, je pourrais donc toujours les démonter pour les vérifier.

Il en a également profité pour monter les bouches de ventilation du vide sanitaire. Elles seront raccourcies plus tard après le recouvrement de terre des tranchées.  Une terrasse viendra d’ailleurs les dissimuler. Plus tard.

Il a utilisé des tuyaux de 125 pour la ventilation dans les ouvertures de 140 que nous avions laissées à cet effet dans le vide sanitaire.

Pour les eaux pluviales, nous avons utilisé du zinc et des tuyaux de PVC de 100 reliés au drain agricole (de même diamètre). Pas de réduction vu que toute l’eau du toit passe par là.

A ce sujet, j’avais envisagé la récupération d’eau de pluie. Étant donné la surface du toit, cela reste très intéressant. Mais avec notre puit, toujours remplis d’eau naturellement filtrée par quelques hectares de pâtures et de forêts, cela ne me semble plus très opportun. Cela me permettra également de faire quelques économies car le porte monnaie fond quand même très vite.