Isolation et toujours en colère

La fatigue se fait quand même bien sentir ces derniers temps. Tous les jours, nous constatons le lamentable travail réalisé par les monteurs finlandais envoyés par le prestataire de services.

Même si la découpe de la laine de bois est facilitée par l’utilisation de la scie tandem, la pose est une toute autre histoire. Comme je l’avais expliqué dans un précédent article, les chevrons ont été posés à la va vite et les espaces ne sont jamais les mêmes, ce qui m’oblige à mesurer et découper sans cesse. Cerise sur le gâteau, les chevrons ne sont pas posés droits. Ils démarrent, par exemple, avec un espace de 44cm et finissent par 41cm au faitage. Je ne peux donc pas faire de coupes droites. Qui plus est, comme ils sont posés légèrement penchés, l’espace entre les parties intérieures et extérieures des chevrons n’est pas le même non plus avec des écarts de 1 cm parfois (la profondeur des chevrons étant de 20cm). Ce qui m’oblige à faire en plus des coupes transversales.

Bien évidemment, je n’ai plus eu de nouvelles de la part du prestataire  depuis plus de 3 mois ni de l’équipe de monteurs qu’ils nous avaient envoyés (j’attends toujours leur coup de fil d’ailleurs). Nous avons pensé les attaquer en justice pour tous les ennuis que nous avons rencontrés et que nous rencontrons encore. Mais pour l’instant, nous sommes plus pressés de rentrer dans la maison que de passer devant les tribunaux pour une durée indéterminée. Lorsque nous aurons plus de temps, nous y réfléchirons à tête reposée. En attendant, vu le prix d’un avocat plus d’un expert (comptez ~3000 € l’ensemble), nous savons avoir suffisamment de réserves pour que justice soit rendue.

Bref, mis à part le fait qu’à chaque découpe de laine de bois, j’enrage et je peste sur le travail de porc des monteurs, j’avance cahin caha.

Comme j’ai terminé l’isolation du RDC (cela a été assez rapide vu que c’est moi qui est monté la structure d’isolation), je me suis attaqué la semaine dernière à l’isolation des fenêtres du bas.

Le montage n’a pas été fait correctement ici non plus. L’espace entre les poteaux et les fenêtres n’est jamais le même. Ce qui m’oblige a utiliser différents type d’isolants. Laine de bois à certains endroits, mousse polyuréthane à d’autres et… pour les espaces trop minces (photo ci-dessus), je pense insérer du joint silicone. Merci le pont thermique et bien évidemment MERCI AUX (parait-il) PROFESSIONNELS!!!!!

Pour le haut, mon beau-père a fait un montage afin de mieux maintenir les fenêtres en attendant d’y fixer les lambris extérieurs et intérieurs pour les renforcer:

J’ai monté tout mon matériel et l’isolant à l’étage afin de gagner du temps :

J’ai passé finalement les gaines électriques avant de poser l’isolant. Demain, j’espère terminer le chapeau sud de la maison. Ce soir, j’ai pratiquement terminé. Il ne me reste plus que le faitage à isoler. Après ça, je poserais le pare vapeur puis le lambris.

Remblaiement

Le terrassier est passé aujourd’hui. En une après-midi, il a tout remblayé. Du très bon boulot, c’est à noter.

Je referai appel à lui pour aplanir l’ensemble du terrain et pour ajouter de la terre végétale.

J’en ai profité pour nettoyer un peu le terrain et pour faire un chemin d’accès  à la maison avec des palettes et des planches de bois. Pour le moment, le temps est relativement sec mais cela ne va probablement pas durer…

Sinon, ces derniers jours, je continue l’isolation.

Avec mon beau-père nous avons même essayé la pose du pare vapeur sur la paroi nord de la maison du côté de la buanderie.

Ce n’est pas bien compliqué. Seul le passage des solives reste un peu ennuyeux mais rien d’insurmontable.

Nous avons entrepris un essai de ce côté car nous monterons les parois des toilettes et de la trémie menant au vide sanitaire, dès que nous aurons terminé (moi) l’isolation et (mon beau-père) l’habillage de la façade sud.

A part cela, ce matin, avec mon épouse, nous avons été acheter le plancher du RDC. Stratifié en peuplier, il supporte un plancher chauffant. Plutôt que de la colle, nous avons opté pour une sous-couche compatible avec un plancher chauffant. Cela nous permettra, un jour (et le cas échéant) de le changer sans problème.

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Le moment de vérité

J’ai reçu avant-hier la scie tandem Bosch dont je vous ai parlé dans le précédent article.

Vous vous demandez alors, peut-être, si l’investissement s’est révélé judicieux?

Et bé oui!

Malgré son prix (autour de 350 roros), je dois avouer que cette scie va au delà de mes attentes. Non que je veuille en faire la publicité mais quand vous vous coupez quelque chose avec des outils inadaptés, vous perdez du temps, vous vous énervez, et vous finissez par désespérer de ne pas avancer dans votre chantier.

Oh! J’ai bien lu les conseils dispensés ici et là sur les forums mais vu l’épaisseur de l’isolant, et surtout les mini coupes à effectuer pour glisser la laine de bois entre les chevrons, cela devenait rapidement un sacerdoce.

Désormais avec cet outil, les coupes sont ultra nettes, génèrent beaucoup moins de poussières et surtout je travaille 3 fois plus vite. Bref, je retrouve le sourire.

Quant aux capricornes, et bien à force de xylophène, j’ai bon espoir de les vaincre. Qui plus est, il s’agirait plutôt du petit capricorne qui sévit dans les vieux arbres fruitiers. Cela tombe bien, le terrain face à ma maison est un verger…

La laine de bois

Après avoir essayé divers ustensiles pour la découpe, il s’avère qu’au delà de 120 mm d’épaisseur, je rencontre pas mal de problèmes.

En fin de compte, pour les épaisseurs minces jusqu’à 80 mm, la scie sauteuse ou la scie circulaire conviennent parfaitement. Peu de poussières et coupes très nettes.

Pour du 120 mm, la scie égoïne électrique, ayant une lame un peu plus longue, est plus adaptée à cette épaisseur mais engendre beaucoup de poussières, plus de bourres et donc plus de pertes. Les coupes sont très grossières.

Pour le 200 mm, je suis obligé de tracer la coupe sur les 2 faces des plaques de laine de bois, puis de couper de chaque côté. Le résultat est loin d’être optimal, je perds un temps considérable (avec ces satanés chevrons posés n’importe comment) et je m’énerve d’autant plus. Je vais donc refaire le travail d’isolation sur cette face.

Donc quitte à être trop méticuleux, j’ai décidé d’acheter une scie alligator comme le recommande Homaterm. La qualité des coupes sera certainement bien meilleure et le gain de temps indéniable. Mon choix s’est donc porté sur la bosch GFZ 16 35 AC. Vu la quantité à couper, l’investissement ne sera pas vain.

J’ai construit un chevalet pour gagner en confort de coupe. Cela me permettra donc d’optimiser le gain de temps ainsi que la qualité des coupes (et si cela ne fonctionne pas, je pourrais toujours y poser une toile. Euh… une très grosse toile).

Une vraie galère

Lorsque les monteurs ont installé les chevrons, je leur ai bien spécifié que l’espace entre chevrons devait être de 57 cm.

Là, je me retrouve avec du 52.5, 53, 54, 55 ou 56 cm. Et en plus ils ne sont pas posés droits… Du grand n’importe quoi!!!! Je suis donc obligé de faire des découpes sans arrêt afin de pouvoir y placer l’isolant correctement et je perds un temps incroyable. Du foutage de gueule! Des milliers d’euros payés pour un travail de merde et une journée entière pour faire ça:

Heureusement que les amis sont là pour aider. Merci à toi mon cher Philippe!

La découpe de l’isolant est vraiment difficile sur du 200 mm d’épaisseur. La scie égoïne me fait de grosse bourre, seules les scies sauteuse et circulaire sortent leur épingle du jeu mais pour des épaisseurs bien moindres. Bref, il faut prendre les mesures de tous les côtés.

Port du masque et des lunettes obligatoire.

Je m’attends donc à  de longues semaines de galère pour toute la toiture… Autant en finir avec cette partie.